Les zones mortes : un phénomène inquiétant qui menace nos mers et océans
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Les zones mortes : un phénomène inquiétant qui menace nos mers et océans

Les zones mortes, ou zones hypoxiques, représentent un enjeu environnemental majeur. Elles correspondent à des étendues d'eau où la concentration d'oxygène dissous est si faible qu'elle ne peut plus soutenir la vie aquatique. Ces zones résultent principalement de l'activité humaine, notamment l'agriculture intensive et l'utilisation de produits ménagers contenant des nitrates et des phosphates.

Quelques chiffres:

  • Plus de 500 zones mortes

  • Elles couvrent une superficie totale d'environ 245 000 km²

  • Environ 65% des zones mortes se situent dans l'hémisphère Nord

  • La zone morte la plus étendue se trouve dans le golfe du Mexique


Les zones mortes : un phénomène inquiétant et en expansion

Les zones mortes, également appelées zones hypoxiques, sont des étendues d'eau où la concentration en oxygène dissous est si faible qu'elle ne peut plus soutenir la vie aquatique. Plus de 500 zones mortes ont été identifiées dans le monde, couvrant une superficie totale d'environ 245 000 km², soit l'équivalent de la superficie du Royaume-Uni. Ce phénomène est en grande partie causé par l'activité humaine, notamment l'agriculture intensive et l'utilisation de produits ménagers contenant des nitrates et des phosphates. Ces substances sont entraînées par les eaux de ruissellement dans les rivières, puis déversées dans les océans, provoquant une surcharge en nutriments et favorisant la prolifération d'algues. La décomposition de ces algues par les bactéries consomme une grande quantité d'oxygène, créant des conditions hypoxiques qui étouffent les organismes aquatiques. Les poissons, crustacés et autres invertébrés meurent ou fuient ces zones, ce qui entraîne un effondrement des populations et perturbe l'équilibre des écosystèmes marins. La réduction de l'oxygène dissous dans l'eau a également des conséquences indirectes sur la biodiversité marine, telles que la diminution de la croissance, la reproduction et la résistance aux maladies des organismes aquatiques.


"500 zones mortes ont été identifiées dans le monde, couvrant une superficie totale d'environ 245 000 km²"


La répartition des zones mortes dans le monde

Environ 65% des zones mortes sont situées dans l'hémisphère Nord, où la densité de population et l'activité humaine sont plus élevées. Les zones mortes se forment principalement dans les zones côtières, les estuaires et les zones de remontée d'eau froide et riche en nutriments (upwelling). Les régions les plus touchées sont l'Europe de l'Ouest, l'Amérique du Nord et l'Asie de l'Est. La zone morte la plus étendue se trouve dans le golfe du Mexique, avec une superficie d'environ 22 730 km², soit l'équivalent de la superficie du New Jersey.

L'évolution des zones mortes depuis le début du XXe siècle

Le nombre de zones mortes a augmenté de façon exponentielle depuis les années 1960, passant d'environ 50 à plus de 500 aujourd'hui. Cette augmentation est principalement due à l'intensification de l'agriculture et à l'urbanisation, qui entraînent une augmentation des rejets de nutriments dans les cours d'eau et les océans. Les changements climatiques, notamment l'augmentation de la température de l'eau, contribuent également à l'expansion des zones mortes en favorisant la stratification des eaux et en réduisant la solubilité de l'oxygène.

L'exemple du Mérou de l'Atlantique

Parmi les espèces touchées par les zones mortes, le Mérou de l'Atlantique (Epinephelus itajara) est un cas particulièrement préoccupant. Cette espèce de poisson géant, pouvant atteindre jusqu'à 2,5 mètres de long et peser plus de 300 kg, est l'une des plus grandes espèces de mérous au monde. Le Mérou de l'Atlantique vit principalement dans les zones côtières et les estuaires, où il se nourrit de poissons, de crustacés et de céphalopodes. Malheureusement, ces habitats sont également très vulnérables aux zones mortes, car ils reçoivent directement les eaux usées et les effluents agricoles chargés en nutriments. La prolifération d'algues et la désoxygénation de l'eau provoquent un déclin des populations de Mérous de l'Atlantique et de leurs proies, menaçant à la fois leur survie et la stabilité des écosystèmes côtiers. À l'heure actuelle, le Mérou de l'Atlantique est classé comme une espèce en danger critique d'extinction par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Des actions concrètes pour lutter contre les zones mortes

  1. Réduire la pollution par les nutriments : L'une des principales causes des zones mortes est l'excès de nutriments, tels que les nitrates et les phosphates, qui proviennent de l'agriculture et de l'utilisation de produits ménagers contenant ces substances. Il est important de promouvoir des pratiques agricoles durables, telles que la rotation des cultures, l'utilisation de fertilisants organiques et la réduction de l'érosion des sols. Les produits ménagers peuvent avoir un impact sur la prolifération des algues s'ils contiennent des nutriments qui finissent dans les cours d'eau. Il est donc important de choisir des produits ménagers écologiques et de les utiliser avec modération pour limiter la pollution des eaux.

  2. Améliorer la gestion des eaux usées : Le traitement adéquat des eaux usées est essentiel pour prévenir la pollution des cours d'eau et la formation de zones mortes. Les municipalités doivent investir dans des systèmes de traitement des eaux efficaces et les particuliers doivent veiller à entretenir leurs systèmes septiques.

  3. Protéger et restaurer les habitats côtiers : Les zones humides, les marais et les mangroves jouent un rôle crucial dans la filtration des polluants et la protection des écosystèmes marins. Préserver et restaurer ces habitats contribue à prévenir la formation de zones mortes



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